Le cheval Andalou vient du sud de l'Espagne, d'Andalousie (Cadix, Séville, Medina-Sidonia). C'est une race très ancienne. Vers l'an 600, le cheval Andalou fut croisé avec des chevaux Allemands puis un siècle plus tard, avec des chevaux Barbes. Il donna alors naissance à des races comme le Lippizan, le Quarter-Horse. Certaines lignées furent cependant soigneusement préservées par les moines Chartreux de la « Cartuja de Jerez » qui créèrent un élevage de chevaux appelés « Cartujanos. De nos jours, les éleveurs de chevaux Andalou tentent de faire évoluer la race Andalouse pour créer des chevaux de sport de haut niveau.
La robe de l'Andalou est le plus souvent grise, plus rarement noire, baie ou alezan. Il est à noter que le gris a tendance à s'éclaircir en vieillissant. La hauteur au garrot est en moyenne d'un mètre cinquante cinq, mais certains chevaux Andalous dépassent maintenant les un mètre soixante dix.
L'Andalou est un cheval de selle et de dressage, avec une conformation élégante et compacte, ses membres sont robustes et secs, ses épaules musclées, l'encolure forte, sa queue est attachée bas. La tête est large et les yeux bien expressifs, les crins sont légèrement ondulés, fournis flottants, soyeux et gardés longs chez les chevaux entiers. Son centre de gravité placé vers les hanches lui donne une excellente maniabilité et un bon équilibre. En action l'élévation des genoux est caractéristique.
Très apprécié au fil des siècles par les rois des cours d'Europe, on utilisa autrefois l'Andalou pour l'attelage, la guerre, la parade, la chasse … Aimé et très recherché par les artistes peintres et les sculpteurs du monde entier, ce cheval typé a beaucoup servi et sert toujours de modèle pour sa magnifique beauté plastique.
L'Andalou est considéré comme docile et bien équilibré, fougueux, endurant, volontaire, reconnaissant, baroque et cabotin. Un artiste au bon mental ! Actuellement, les Andalous excellent en dressage de haute école et de compétition. Les écuyers de cirque et de spectacle aiment travailler avec eux. Avec leur fière allure et leur côté cabotin, ils sont aussi fréquemment choisis pour le tournage d'un film.
L'Anglo-arabe est une race équine, née de croisements successifs de pur-sang anglais, de pur-sang arabe et de demi-sang du Sud-Ouest de la France comme le Tarbais, le Navarin ou le cheval du Limousin au milieu du 19ème siècle. Ses performances et son endurance ont fait de lui un excellent cheval de selle et jusqu'à la seconde guerre mondiale, ce fut un cheval principalement destiné aux armées. Épisodiquement, on le retrouvait dans des courses, sur les hippodromes, ou dans des épreuves de sport équestre, avant que la tendance ne s'inverse dans la dernière moitié du 20ème siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, les Anglo-arabes vont se distinguer aussi bien dans les courses que dans les sports équestres. Deux catégories vont apparaître, l'Anglo-arabe de course et l'Anglo-arabe de sport.
1,55 m et 1,70 m au garrot; 450 kg à 550 kg. Ce sont les mensurations de l'Anglo-arabe. Élégant, affichant une aisance naturelle, il tire avantage de ses ancêtres en affichant la résistance de l'Arabe et la puissance de course de l'Anglais. Son port de tête est plutôt rectiligne. Des membres secs et noueux le portent naturellement à courir et à porter. Il partage, avec le Selle français, la vedette dans la catégorie des chevaux de selle français. Les robes alezanes, grises ou baies sont les plus communes.
C' est un assez bon cheval de course, plus rapide que l'Arabe mais moins que le pur-sang anglais. Son classement au stud-book est fonction du pourcentage de sang arabe qui coule dans ses veines. Depuis 2010, le demi-sang Anglo-Arabe doit posséder plus de 25% de sang arabe. Avec une morphologie bien adaptée au saut, l'anglo-arabe se distingue particulièrement dans les courses d'obstacles. Un programme de courses lui est, par ailleurs, réservé.
Bon au saut et au galop, il a rapidement gravi les marches du podium des concours équestres. Sa docilité au dressage et sa résistance en font un très bon cheval de cross, c'est sans doute toutes ces qualités qui ont permis à l'Anglo-arabe de se distinguer lors des concours complets de sport équestre.
Il existe différentes races de chevaux dont chacune est utilisée par l'homme de manière diverse. L'ardennais est une l'une de ces races.
Celle-ci est très ancienne car elle était déjà présente pendant l'antiquité romaine. L'ardennais est avant tout un cheval de trait qui fut utilisé pour tracter le matériel militaire au cours du 19ème siècle. Par ailleurs, cette race doit son nom à la région des Ardennes car c'est au sein de celle-ci que ce type de cheval est élevé. Néanmoins, il est aussi possible de trouver l'ardennais au nord-est de la France mais aussi en Belgique et au Luxembourg.
Ce cheval peut mesurer jusqu'à 1m62 et son poids peut varier entre 700 et 1 000 kgs à l'âge adulte. Par ailleurs, ses oreilles sont assez petites et pointues et son corps est très massif et musclé. C'est grâce à cette morphologie que l'ardennais est principalement utilisé pour tracter du matériel très lourd. De plus, sa robe est généralement baie ou rouanne ce qui signifie que ce cheval à le corps et la crinière marron et que seul ces jambes et sa queue sont noires.
L'ardennais peut être utilisé par l'homme de différentes façons. En ville, cette race de cheval peut servir à tracter des calèches afin de balader les visiteurs d'une manière pittoresque. Néanmoins, on s'en sert principalement pour l'agriculture lorsqu'il faut labourer les champs mais aussi pour effectuer un débardage en forêt. Cela consiste à transporter les arbres abattus et l'ardennais à l'avantage d'être beaucoup plus fins que des machines mas aussi beaucoup plus écologique. Par ailleurs, cette race n'est presque jamais utilisée pour porter des cavaliers car il ne possède pas les qualités requises pour être considéré comme un cheval de selle.
L'ardennais est donc un cheval de trait utile aux hommes afin de transporter des matériaux lourds. De plus, cette race est très docile donc il est très simple de l'élever et de l'éduquer.
Le boulonnais est un cheval traditionnellement présent dans les régions du Pas de Calais, du Nord, ou encore de la Somme. Il s'agit d'un cheval de trait au caractère plutôt calme et doux.
Les origines du cheval boulonnais :la légende raconte que ce cheval aurait des origines arabes. En effet, les juments de la région se seraient accouplées avec les chevaux africains de l'armée romaine lors du passage de Jules César en 54 avant Jésus-Christ. Il est évidemment impossible de vérifier ces dires. Dans tous les cas, le boulonnais présente une morphologie tout à fait adaptée à ses conditions de vie géographiques et climatiques. Il faut attendre le XVII ème siècle pour voir pour la première fois apparaître le nom de « cheval boulonnais ».
Le boulonnais mesure de 1m55 à 1m60, et il pèse en moyenne 750 kg selon sa taille ou son sexe. Sa robe est aujourd'hui déclinée autour de nuances grises, alors qu'elle pouvait être noire à l'époque. On distingue le boulonnais des autres chevaux grâce à sa grande croupe, de forme arrondie. Sa queue particulièrement touffue, et toujours attachée en hauteur, est aussi une de ses caractéristiques. Enfin, on peut qualifier son port de tête d'élégant.
C'est un cheval très trapu. Il est donc particulièrement efficace pour ce qui est de traîner, ou même de porter des charges sur la distance. Au XIX ème siècle, il est utilisé pour déplacer de lourds blocs de pierre, puis comme cheval d'artillerie. Des années 1950 à 1980, sa viande est consommée en grande quantité. Le nombre d'animaux diminuent alors considérablement.
Aujourd'hui, le cheval est surtout utilisé pour l'attelage ou la monte. Grâce à son caractère calme, il convient aux débutants. Sa force et son efficacité lui permettent également de figurer dans les palmarès des compétitions équestres.
Le cheval breton est une race de cheval de trait, qui, comme son nom l'indique, est originaire et plus encore : caractéristique de la Bretagne, au nord-ouest de la France. La question de l'arrivée de cette race de cheval sur les terres de Bretagne restent discutées, mais on estime généralement que leurs lointains ancêtres sont des chevaux ayant migré d'Asie en Bretagne il y a de cela plus de 4000 ans.
Aujourd'hui, à force d'évolution, de nombreux croisements effectués au XIXe siècle et de travail de sélection, le cheval breton est une race robuste et symbolique de toute une région.
En effet, le cheval breton est un animal particulièrement fort, se situant dans le peloton de tête des chevaux de traits élevés en France. Ainsi, bien qu'il reste caractéristique de la Bretagne, on en trouve dans toute la France ainsi que dans les pays voisins.
Mesurant environ 1 mètre 80 pour 800 kilos, il est caractérisé par sa masse importante et sa musculature développée, notamment au niveau des cuisses et des épaules. Son encolure, plutôt courte, est également musclée. Le dos lui aussi est fort et robuste et repose sur des membres plutôt courts mais musculeux, bien que la bassesse des genoux lui donnent parfois une démarche un peu bancale. La tête du cheval breton est, elle, plutôt carrée et se caractérise par les oreilles courtes et mobiles et le regard expressif.
Enfin, la robe de l'animal breton est généralement alezane ou aubère, mais il reste standard d'en trouver des bai ou gris.
L'homme et le cheval :l'animal est réputé travailleur et tranquille. Sa force lui permet d'être utilisé pour de nombreuses tâches, ainsi les plus légers peuvent être employés pour être monté ou pour des tâches légères de cheval de trait alors que les plus forts sont capables de traction lourde et sont utiles à l'agriculture. Toutefois, sa tâche principale, aujourd'hui, se situe dans le secteur du loisir. Il sert ainsi d'attelage de loisir, de cheval de balade, monté ou attelé, il peut être utilisé pour des promenades en calèche, ou autres. Et par-dessus tout, il est la mascotte des Bretons !
Le cheval camarguais, comme son nom l'indique, est un cheval qui vit en Camargue. On le trouve toute l'année en liberté dans les marées de la région camarguaise, située dans les départements du Gard et des Bouches-du-Rhône.
Le cheval de Camargue est un des plus vieux cheval existant. Dès l'Antiquité, il est utilisé comme monture de bât, ou encore pour tirer les attelages, et travailler avec le bétail de la ferme. Il faut attendre de nombreuses décennies pour que le cheval de Camargue soit inscrit dans les programmes d'élevage des haras nationaux. Il devient alors une race de selle à part entière.
De nos jours, le cheval de Camargue est l'emblème de toute une région. Des centaines de visiteurs viennent lui rendre visite chaque année.
Le poulain camarguais nait avec une robe sombre proche du marron. Au fil des années, il s'éclaircit jusqu'à prendre sa couleur définitive grise. Le cheval de Camargue adulte avoisine les 1,50 m au garrot. Il pèse en moyenne 350 kg selon son sexe, ou encore sa taille. Il dispose d'une bonne morphologie qui en fait un cheval particulièrement résistant, aux pieds solides. Ses longs membres musclés sont adaptés à la vie dans les marais.
Traditionnellement, utilisé pour surveiller et trier le bétail, le cheval camarguais garde de bonnes aptitudes à ce travail. Il est donc toujours présent dans les fermes camarguaises. Le nombre de touristes étant très important en Camargue, le célèbre cheval gris trouve toute sa place dans l'économie de la région. Il offre aux visiteurs la possibilité de faire de longues randonnées équestres, ou tout simplement d'apprendre à monter à cheval.
On le retrouve aussi lors de la fête annuelle des gitans au cours du mois de mai.