Situé au centre de la France, le département de l'Indre-et-Loire a une superficie de 6127 km². Il est à proximité des départements du Loir-et-Cher, de l'Indre, de la Vienne, du Maine-et-Loire et de la Sarthe. Tours est le chef-lieu de ce département qui regroupe un peu plus de 605 000 habitants répartis dans 277 communes.
Fort d'un riche patrimoine historique et culturel, le département de L'Indre-et-Loire a un potentiel touristique considérable. De nombreux châteaux valent un détour: Chenonceau, Amboise ou le château du Clos Lucé où Léonardo de Vinci a fini ses jours. Il y a aussi le château de Luynes avec son architecture assez impressionnante que vous pourrez visiter.
Les châteaux ne sont pas la seule attraction du département. La centrale nucléaire de Chinon peut se visiter. La carrière Troglodytique de Vignemont est un lieu assez fascinant à découvrir. Pour vous détendre dans la région, vous pouvez faire une balade avec des bateaux traditionnels sur la Vienne, mais aussi sur la Loire.
Données générales sur l'Indre-et-Loire
Population (estimation 2004): 567 878 habitants
Préfecture : Tours
Région : Centre- Val de Loire
Superficie : 6 125 Km²
Les principales villes du département
Nom de la commune | Population municipale |
---|---|
Tours | 136125 |
Joué-lès-Tours | 37748 |
Saint-Cyr-sur-Loire | 15994 |
Saint-Pierre-des-Corps | 15538 |
Saint-Avertin | 14985 |
Amboise | 13371 |
Chambray-lès-Tours | 11109 |
Montlouis-sur-Loire | 10574 |
La Riche | 10434 |
Fondettes | 10427 |
Manifestations culturelles majeures :
Le château d'Azay-le-Rideau est situé en Touraine, dans le département d'Indre-et-Loire. Il est compté au nombre des célèbres Châteaux de la Loire. Son charme et sa particularité tiennent au fait que ce château se trouve sur une petite île de l'Indre. Il est entouré d'eau dans laquelle on le voit se refléter. Toutes les informations pour le visiter sont disponibles sur ce site.
L'origine du château remonte au XIe siècle: il s'agissait d'une forteresse construite par les seigneurs tourangeaux au milieu de la rivière pour contrôler le passage entre Tours et Chinon. L'édifice est ensuite détruit pendant la guerre de Cent Ans. Le château tel qu'on le voit aujourd'hui date du règne de François Ier, et s'inscrit alors dans la grande période de construction des châteaux de la Loire. Le château actuel d'Azay-le-Rideau doit sa construction à Gilles Berthelot, dont le père avait fait l'acquisition de la forteresse médiévale. L'intérêt de Berthelot pour la Renaissance italienne se reflète dans l'apparence de ce nouveau château, mais on y trouve aussi des restes de l'ancien édifice (maintien des tourelles d'angles et du chemin de ronde). Suite à l'exécution de Semblançay pour malversations, Berthelot, dont il est parent, prend la fuite. Le roi François Ier confisque le château puis en fait don à Antoine Raffin, avec qui il a combattu à Pavie. La petite-fille de ce dernier, Antoinette, en hérite et le fait restaurer. Le château d'Azay-le-Rideau reste aux mains des Raffin jusqu'à la Révolution.
En 1791, le château change de propriétaire, et devient possession du marquis Charles de Biencourt. A partir de 1825, son fils entreprend de faire restaurer l'édifice, avec l'aide financière des Monuments Historiques, sur la liste desquels le château est inscrit à partir de 1840. Il subit des modifications intérieures et extérieures, et disparait la tour médiévale, remplacée par une autre tour du style néo-Renaissance. C'est de cette entreprise de restauration que datent les deux tours aux angles de la façade qui donne sur la cour. Le parc à l'anglaise et le miroir d'eau à l'ouest ont également été créés à cette époque.
En 1899, le château, son mobilier et ses terres sont vendus par les Biencourt et rachetés par le vicomte de Larocque-Latour. En 1903, le château devient propriété d'Achille Artaud, qui vend les meubles et œuvres d'art du château. Ce dernier est racheté en 1905 par l'état. En 1959 est créé un deuxième miroir d'eau, grâce à la stabilisation du cours de la rivière du côté de la façade sud.
Image par baccus7, RENE RAUSCHENBERGER,Anne Wipf, Guy Dugas de Pixabay