2 grammes par jour suffisent à couvrir les apports journaliers en sel. Or la consommation moyenne en France est plus proche des 9 grammes. Les scientifiques estiment qu'une consommation journalière de 4g est largement suffisante.
Les personnes sujettes à l'hypertension peuvent être sensibles au sodium : leur pression artérielle croit en fonction des quantités de sel absorbées. La pression artérielle normale se situe entre 10/6 et 16/9. Or si celle-ci dépasse ces limites les risques d'infarctus et d'AVC augmentent rapidement. Une surconsommation de sel peut donc avoir des effets délétères sur la santé avec notamment un accroissement des risques cardiovasculaires.
La difficulté réside dans le fait que tous les aliments transformés (pain, plats cuisinés, charcuteries, fromages, gâteaux, etc...) en contiennent dans des quantités souvent importantes. Pour diminuer sa consommation, il faut donc bannir au maximum tous ces aliments.
La seule solution est de lire avec soin les étiquettes et éliminer ceux qui en contiennent trop. Malheureusement, pour certains aliments comme le pain, il est plus difficile de connaître la teneur à moins que votre boulanger veuille bien vous la donner (un pain de 400g contient entre 4 et 6 g de sel).
En cuisine, l'utilisation d'épices pour relever les plats est une bonne astuce pour limiter la quantité de sel de table ajoutée.
Le sel de table est en réalité du chlorure de sodium (NaCl) et c'est la consommation de sodium qu'il faut diminuer. Les industriels mettent parfois la teneur en sodium dans les aliments ce qui peut induire en erreur les consommateurs : 1 g de sel contient 0,39 de sodium. Il est donc plus "vendeur" de n'indiquer que la teneur en sodium et non celle en chlorure de sodium.
Attention, le bicarbonate de soude, utilisé dans certaines recettes contient également du sodium dont il faut tenir compte.