Le métier de boucher est au cœur de chaque ville française. C'est à un artisan proche des habitants, de sa clientèle, dont l'activité consiste à découper et mettre en valeur ses produits ( sa viande ou ses préparations comme le pâté) et à conseiller les clients sur les morceaux à choisir selon les recettes et goûts de chacun.
Il peut travailler soit dans une grande surface, soit être le patron de sa propre boucherie. Dans ce cas, un partie de son travail sera celui d'un chef d'entreprise pour laquelle il devra tenir les comptes.
Pour devenir boucher, plusieurs parcours sont envisageables. La formation idéale est de suivre un Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). Ce diplôme est délivré après deux ans d'études, qui font elles mêmes suite à l'obtention du brevet des collèges (à la fin de la troisième). Le CAP peut être prolongé d'un an si le futur boucher souhaite obtenir le mention complémentaire « Employé traiteur », ou même de deux ans pour être doté du brevet professionnel. Ces formations sont très recherchées dans le milieu de la boucherie, qui ne recrute que 6 000 nouveaux employés par an.
Le réel avantage qu'un futur boucher peut mettre en avant dans son parcours est l'apprentissage. Cet apprentissage consiste à partager le temps des études entre des cours théoriques, et une partie « pratique », c'est à dire travailler au sein d'une boucherie. Ce type d'études met directement l'apprenti au contact du milieu professionnel dans lequel il entend évoluer plus tard.
Quelque soit le chemin qu'il emprunte, le futur boucher doit donc suivre des études courtes. D'autres qualités, moins scolaires, sont toutefois requises pour devenir boucher en France. En effet, le métier de boucher demande des capacités physiques importantes (porter de lourdes charges, aller dans une chambre froide), des capacités de gestionnaire (pour tenir les comptes de sa boucherie de manière efficace) et un sens relationnel développé.